Pour la quatrième et dernière rencontre de l’année nous nous sommes retrouvés comme prévu à Sainte-Anastasie.
M. le Maire avait mis à notre disposition la belle salle municipale située à Aubarne à l’espace « Paul Maubon ». D’importants travaux de voirie n’en facilitaient pas l’accès, mais la rencontre a pu débuter normalement après l’arrêt au « stand café ».
Aux nombreux adhérents, s’étaient jointes quelques personnes du village, intéressées par la généalogie et l’histoire locale.
Après la prise de parole de M. le Maire, notre Président a présenté le programme de la journée et fait le point sur la situation de l’association. Situation qu’il juge satisfaisante, mais où se pose le problème récurrent du manque de relève et de la continuité de la Présidence.
Les échanges à l’occasion du tour de salle portent essentiellement sur :
➢ Les questions/réponses.
➢ Comment avoir accès aux registres de notaires anciens (certains catalogués de non
communicables) pour au moins permettre leur numérisation ? Sujet sensible ; aux AD 30 ce n’est pas au programme et pour l’instant il n’y a pas de directrice.
Après une brève pose, c’est M. HURLIN, historien de la commune qui nous a fait voyager dans les temps anciens, sur le thème : Sainte-ANASTASIE avant Sainte-ANASTASIE. La période qu’il nous a présentée débute à l’âge de bronze pour se terminer au Moyen-âge en passant par le temps des grottes, des oppida, de l’invasion romaine, la période gallo-romaine et les « villages ». La connaissance de ces périodes résulte des nombreuses études réalisées suite aux trouvailles archéologiques sur le territoire communal.
Et M. HURLIN a terminé son exposé par : Pourquoi Sainte Anastasie ?
« Car il n’y a pas de village Sainte-Anastasie à proprement parlé. Sainte-Anastasie est
composée de trois villages, un hameau et des mas dispersés. Situation pour le moins unique !
Sur ce territoire on recense une quinzaine de lieux cultuels : La Chapelle de la Bégude basse IXe complètement rasée en 2009 – le prieuré St Nicolas de Campagnac – l’église Saint-Saturnin, entre Aubarne et Vic – les trois Chapelles qui se sont succédées à Aubarne – les églises de Russan et de Vic, à l’ouest de Russan le couvent de Beaulieu et au sud le prieuré d’Ayrolles…
« Sainte-Anastasie fragment d’histoire locale » – page11 de son ouvrage.
Après l’apéritif pris sur place, nous nous retrouvons (54), dans le cadre grandiose du prieuré Saint Nicolas de Campagnac. Sous les voûtes face à une imposante cheminée, le repas est servi.
Bien que le menu ne soit pas celui qui était prévu nous apprécions le velouté remplaçant la salade composée, le filet mignon à la place de l’agneau. (Seul le gratin dauphinois était conforme aux prévisions), la tarte tropézienne devenue crumble !!! Quant au café il n’était pas à la hauteur !
Pour terminer la rencontre, M. HURLIN nous conduit dans les annexes du prieuré, lieux chargés d’histoire. La grande salle et la crypte, autrefois lieux d’inhumation des Seigneurs d’Uzès, accueillent des expositions. L’église et sa nef en berceau, le transept, l’abside semi-circulaire sont des espaces où sont donnés des concerts.
À proximité du site, des ossements et des pierres tombales ont été retrouvés à l’occasion des travaux.
Le Prieuré a souffert lors des guerres de religion. En 1645 alors que le monastère est dans un grand état de délabrement, permission est donnée au Chapitre de vendre les pierres de l’église Saint-Nicolas (hors les murs) pour la somme de 60 livres. Et ces pierres vont se retrouver à Saint-Gilles !
17 heures voici le moment de nous séparer… après avoir jeté un dernier regard dans le parc où se dresse un chêne majestueux et pluri-centenaire ayant conservé son feuillage aux couleurs automnales.
Simone/Anne-Marie
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