Visite du domaine d’Espeyran

par 16 Mar 2023Actualité1 commentaire

Visite du Domaine d’Espeyran le 14 mars 2023.

Ce 14 mars 2023, à 9h00, 18 adhérents de l’A.C.G.C se sont retrouvés au domaine d’Espeyran, situé au sud de la ville de Saint Gilles pour suivre la visite programmée de ce domaine.

Nous avons été accueillis par M. Julien Catala, administrateur du domaine, qui, après nous avoir expliqué la provenance de ce domaine et les trois entités qui le composent, a laissé la responsable du dépôt central de microfilms nous présenter ce centre.

L’ancien propriétaire du domaine, M. Guy Sabatier d’Espéran, avait en effet légué dès 1963, l’ensemble de son domaine, y compris le parc, le château et le mobilier, au ministère des affaires culturelle, en exigeant que le domaine reste dans le domaine de la culture et que le château reste dans son style du 19e siècle.

L’ensemble fut confié à la direction des Archives de France, et M. André Chanson mena la construction du dépôt central de microfilms pour sécurisé les documents. La première pièce fut posée le 22 novembre 1970 et le centre fut inauguré le 17 septembre 1973, par Maurice Druon, ministre des affaires culturelles.

Après nous avoir brossé le tableau du rôle du Centre National du Microfilm et de la Numérisation des Archives Nationales (CNMN), Mme Magalie GUILHOT nous a entraînés dans les souterrains de stockages ou sont entreposés plus de deux millions de mètres de microfilms protégés dans des bobines contenant chacune 120 mètres de vues photographiques.

Ces documents proviennent bien sur des Archives Nationales, mais aussi des Archives Départementales et des Archives communales.

Le centre assure ainsi, dans ce lieu, à l’abri des différents cataclysmes (inondations, incendies, guerres, danger nucléaire), la conservation et la mise à disposition par la vente de copies, à la demande des chercheurs via l’autorisation des Archives Nationales, des extraits du patrimoine historique de la France nécessaires à leurs recherches.

Le centre poursuit aujourd’hui la mise à niveau de la conservation des différents documents en les numérisant sur les supports actuels que sont les disques durs et plus récemment en utilisant des techniques COM qui permettent de retranscrire sur microfilms les données et photos des disques et disquettes informatiques.

Nous nous sommes ensuite dirigé vers le château, où M. Catala nous a présenté l’historique du domaine et a assuré la visite du château.

Le site d’Espeyran a été fréquenté bien avant notre ère par des populations celtiques, puis par les romains, et jusqu’au 4ième siècle par des marchands. Au moyen âge, Espeyran appartient à l’abbaye de Saint Gilles. C’est le lieu de villégiature des Abbés. A la révolution, il est vendu comme bien nationaux et c’est Guillaume Sabatier, homme d’affaire parisien, qui a déjà des propriétés à Montpellier, qui se porte acquéreur.

En 1791, la famille fait détruire l’ancien mas des abbés et fait construire le château tel qu’il est aujourd’hui en ne conservant de l’ancien édifice que la tour actuelle.

Passionné de chevaux et de chasse, et féru de mythologie gréco-latine, Guillaume, et après lui son fils Frédéric, vont décorer et meubler le château dans les styles de XIX siècle et vont faire construire les écuries pour leur chevaux, dont ils font aussi commerce.

Aujourd’hui, tout le mobilier exposé au château appartient aux « Mobilier de France ».

A l’issue de cette visite, et après avoir remercié les responsables du centre pour leur disponibilité et l’accueil qu’ils nous ont réservé, et en se donnant rendez-vous au 17 septembre, journée du patrimoine et inauguration des nouvelles infrastructures, la matinée s’est achevée par un repas partagé dans la bonne humeur et l’amitié.

1 Commentaire

  1. COLETTE LAVILLEDIEU

    C’était une très bonne et intéressante visite, adhérente depuis peu, j’ai aussi apprécié la sympathie de notre groupe.
    Merci aux organisateurs.
    Lavilledieu Colette

    Réponse

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Notre association rentre, en 2023, dans sa trente-cinquième année. Elle couvre le territoire des Cévennes, dont la délimitation est toujours un peu controversée, selon les uns et les autres : chercheurs, historiens, et même chacun d'entre nous, parce que à cheval sur plusieurs départements : Gard, Lozère, Hérault, et même une partie de la pointe sud de l'Ardèche. Nous retrouvons cette géographie dans nos lieux privilégiés de recherches que sont les Archives Départementales des trois départements sus nommés, sans exclure évidemment l'ensemble des communes qui touchent chacun d'entre nous dans notre histoire personnelle et singulière.

C'est sur ce large territoire que l'ACGC, conformément à ses objectifs d'origines, regroupe des chercheurs et généalogistes amateurs afin de favoriser l'entraide et les échanges, mais aussi la diffusion de leurs travaux. Elle est aussi un outil de sauvegarde en complément des organismes officiels.

Durant toutes ces années, les adhérents de notre association, ont apporté par leur travail bénévole une importante collection de numérisation et de relevés, de registres paroissiaux, d'Etat civil, de notaires, mais aussi des monographies familiales et communales dont l'ensemble constitue une somme de ressources considérables enrichie régulièrement par de nouveaux travaux. Ce travail est le fondement même de l'ACGC. Il est mis à la disposition de nos adhérents par l'intermédiaire de notre partenaire Brozer/Téléarchives qui en assure la mise en ligne.

Sur ce site vous trouverez également ce que notre association propose pour répondre aux objectifs qu'elle s'est donnés. Bonne lecture.